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L’initiative des Conseils Subventionnaires de la Recherche Scientifique souligne l’importance de l’élaboration de feuilles de route pour la Recherche et le Développement en tant que catalyseurs du développement

Une réunion qui s’est tenue récemment a souligné que de solides partenariats multipartites étaient essentiels pour accélérer le développement axé sur la recherche en Afrique.

L’Initiative des Conseils Subventionnaires de la Recherche Scientifique (SGCI) a tenu sa réunion régionale virtuelle du 29 au 30 juin 2021 afin de faciliter l’apprentissage croisé, le partage d’expériences et la mise en réseau entre les Conseils Subventionnaires de la Recherche Scientifique (SGC) et avec d’autres acteurs continentaux et mondiaux de la Science, de la Technologie et de l’Innovation (STI). Lors de la réunion, les participants ont également discuté des moyens d’élaborer des feuilles de route pour la recherche et le développement (R&D) qui peuvent influencer les agendas de recherche nationaux.

Parmi les participants figuraient des représentants de certains conseils subventionnaires de la Recherche Scientifique africains, du ministère des entreprises du Royaume-Uni, de l’énergie et de la stratégie (BEIS), des bailleurs de fonds de la SGCI et de ses partenaires opérationnels. Dans son discours d’ouverture, Tom Ogada, Directeur Exécutif du Centre Africain d’études Technologiques (ACTS), a souligné l’importance des feuilles de route de R&D en Afrique. “Il s’agit d’un cadre important que peuvent utiliser les gouvernements pour informer l’allocation des ressources, les priorités de recherche et soutenir la mise en œuvre des politiques connexes”, a souligné M. Ogada.

Comment les pays progressent dans l’élaboration de leur feuille de route R&D

Lucy Absolom, responsable de la stratégie de R&D au BEIS, a partagé son expérience du processus d’élaboration de la feuille de route de la recherche et du développement au Royaume-Uni. Elle a souligné qu’il est primordial d’avoir un bon processus pour s’assurer que le résultat est accepté par tous les acteurs clés. Absolom a insisté sur le fait que l’engagement intentionnel de multiples parties prenantes dès le début est fondamental pour le succès d’une feuille de route R&D viable qui peut influencer les agendas de recherche nationaux et améliorer le développement.

Les leçons tirées de l’expérience de l’Ouganda, du Burkina Faso et de la Namibie ont mis l’accent sur les progrès réalisés et les défis auxquels sont confrontés les pays africains dans l’élaboration de feuilles de route pour la recherche et le développement. Le Burkina Faso a attribué à la R&D un pourcentage des revenus perçus de ses industries minières et des télécommunications. Inoussa Zongo, Directeur Général de la Recherche et de l’Innovation à l’Agence de Financement du Développement du Burkina Faso, a souligné que l’allocation intentionnelle de ressources à la R&D est essentielle pour garantir la priorisation des programmes de recherche nationaux.

La politique STI de la Namibie met l’accent sur l’augmentation et le renforcement des partenariats stratégiques afin de mobiliser davantage de ressources en faveur de son programme de R&D. Vincent Nowaseb, Directeur du cadre de l’Innovation et du Développement Technologique à la Commission Nationale Namibienne de la Recherche, de la Science et de la Technologie, a donné un aperçu de la politique STI du pays, qui s’articule autour de neuf objectifs favorisant l’application de la STI dans divers secteurs.

Les cadres institutionnels et les politiques sont essentiels pour faciliter le développement axé sur la recherche.

L’Ouganda a élaboré son programme national de recherche et un projet de politique STI. Ces politiques ont permis au gouvernement de s’engager à augmenter ses dépenses brutes dans le domaine scientifique, d’encourager le secteur privé à investir dans la recherche et l’innovation pour le développement, et de s’efforcer à augmenter le nombre de brevets annuels enregistrés au niveau international de 2, comme c’est le cas actuellement, à 50 d’ici 2025. L’Ouganda continue d’explorer le potentiel des systèmes de connaissances indigènes pour contribuer à sa stratégie de R&D et l’améliorer.

La réunion a mis en évidence la nécessité d’une collaboration entre les secteurs, d’un engagement précoce de plusieurs parties prenantes et d’une planification d’interventions d’urgence, et a jugé ces éléments importants pour l’élaboration d’une feuille de route solide. La Namibie, par exemple, a entrepris la révision de sa politique STI en 2015, par le biais d’un processus hautement consultatif avec les ministères et les agences, les organisations non gouvernementales, les universités et les organisations de la société civile.

Les Conseils Subventionnaires de la Recherche Scientifique jouent un rôle essentiel dans la promotion de la recherche et du développement, étant donné qu’ils ont pour mission de conseiller les gouvernements sur les stratégies en matière de STI et de définir les programmes de recherche nationaux. Des Conseils Subventionnaires de la Recherche Scientifique forts contribuent à une R&D efficace, d’où la nécessité de continuer à investir dans leur renforcement. Ellie Osir, du CRDI, a fait remarquer qu’au cours des cinq dernières années, la SGCI a accompli des progrès remarquables dans la réalisation de ses objectifs de soutien aux Conseils Subventionnaires de la Recherche Scientifique, organisés autour de cinq domaines thématiques, notamment le renforcement des capacités à gérer la recherche, à améliorer les politiques et les décisions fondées sur des données probantes, le soutien à la gestion de la recherche, le soutien dans le cadre de la Communication Stratégique et la mise en pratique des connaissances, et le renforcement des capacités à atteindre l’équilibre entre les sexes et l’inclusion.

La réunion a apporté aux Conseils subventionnaires une connaissance accrue sur la manière d’aligner leurs agendas de recherche et de développement avec les plans de développement nationaux et de renforcer ce lien pour la STI en Afrique.

À propos de la Réunion

La réunion régionale virtuelle de 2021 a été organisée par la SGCI en partenariat avec le Scinnovent Centre. La SGCI vise à renforcer les capacités des Conseils Subventionnaires de la Recherche Scientifique (SGC) en Afrique Subsaharienne afin de soutenir la recherche et les politiques fondées sur des preuves qui contribueront au développement économique et social. L’initiative est financée conjointement par le Foreign, Commonwealth and Development Office du Royaume-Uni, l’International Development Research Centre (IDRC) du Canada, le National Research Foundation (NRF) de l’Afrique du Sud, la Swedish International Development Cooperation Agency (Sida) et la German Research Foundation (DFG).

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